Le noir dimanche le 13 août 1944, l’explosion du «tank-piège»



          Explorer de l’histoire des combats pendant l’Insurrection de Varsovie 1944, on ne peut pas être indifférent au sujet de l’explosion du véhicule allemand dans la Vieille Ville. Cet événement était la plus grande tragédie de l’Insurrection et eut lieu le 13 août dans la rue Kilińskiego. Il s’agit de l’explosion du «tank- piège». Dans les sections suivantes je vais essayer d’expliquer que ce ne fut pas le tank et il est peu probable ce fut la piège.

Nous gagnâmes un tank!

          Le 13 août 1944 à la Vieille Ville était exceptionnellement calme. Peut-être parce que c’était le dimanche, les Allemands ne montrèrent pas une grande activité. La moyenne température de l’air était de 20°C, il y avait du soleil. La barricade sur Podwale était tenue par les soldats de la compagnie scouts du bataillon «Gustaw». Le cadet «Ogrodziński» Lech Pecho commandait le côté droit de Podwale. Le cadet «Krakowski» Tadeusz Iłłakowicz (le commandant du 3 peloton de la compagnie scout) commandait à gauche.
          Derrière ces positions, dans les ruines de l’église il y avait un groupe d’insurgés de la compagnie «Aniela» ( également le bataillon «Gustaw»), sous le commandement de «Czarek» Cezary Kliman. Le matin était calme, il n’y avait aucune indication que les Allemands attaqueront. Dans Nowy Zjazd on ne pouvait pas voir d’infanterie et de tanks. Pour cette raison sur les barricades il y avait seulement quelques personnes tandis que les autres soldats n’étaient pas loin, dans certains logements occasionnels.
          Vers 11:00 des points d’observation polonais notifièrent que deux tanks s’approchaient de Nowy Zjazd dans la direction de la Place du Château( Plac Zamkowy). A ce moment-là probablement personne ne remarqua que l’un d’eux était beaucoup plus petit que l’autre et n’avait pas d’armement. aujourd'hui nous savons que ce fut un transporter de charge Borgward B IV. Le second véhicule, plus grand c’était probablement un canon Stug 40 Ausf.GdKfz 142/1.
          Le deux véhicules roulaient seuls, sans aide d'infanterie. Lorsque ils entrèrent la Place du Château, la mitrailleuse allemande commença à tirer vers la barricade au Podwale. Le canon tira dans le sens des positions d’insurgés, en passant le petit véhicule qui se tourna vers la barricade au Podwale. Approchant de l'obstacle quelques minutes plus tard il s’arrêta.
          Alors des bouteilles d'essence furent lancées sur le véhicule allemand (précédent les insurgés sur la barricade étaient incomplets et très surpris de prendre des mesures). En même temps l'arme blindée restant en arrière se retira. Lorsque l'armure de la tankette fut apparue dans les flammes, de l’intérieur un seul homme sauta et en courant à coté des murs il réussis à s’échapper vers Krakowskie Przedmieście. Même un seul coup de feu ne tomba pas après l'Allemand.
          L'attention des insurges fut attirée seulement par le véhicule à coté de la barricade. Quelqu'un cria pour éteindre le feu effectivement faible ce que eut lieu dans la minute suivante. A ce stade ils réalisèrent qu'ils possédèrent «le tank» ce qui était un événement très sporadique pendant l'Insurrection de Varsovie. Personne soupçonna une embuscade, tout se passa dans le façon normal et le tank fut abandonne en raison d'une panne du moteur ou autre défaut.
          Le deux insurges (le cadet «Ogrodziński» et le cadet «Miętus» Ludwik Wyporek) sautèrent de la barricade et malgré le feu allemand de la tour du château, ils se retrouvèrent à coté de la tankette. Le cadet «Miętus» entra sans le vehicule. Apres un moment il sortit avec deux grenades. La premiere inspection rapide du tank aboutit à conclure que le vehicule n'eut pas d'armes et sert à transporter des munitions.
          Au début, il n'y avait aucun officier ce que confirme les participants d’événement. Ce n'est qu’auprès un certain temps «Kostka» Wojciek Pszczółkowski arriva, le commandant de la compagnie scout. Le sous-lieutenant «Kostka» chargea encore un diagnostic du «tank» ce dont le corporel «Zaskrońca» Kazimierz Kościa de la compagnie «Aniela» fut désigné. Après avoir quitté le véhicule il dit que dans le véhicule il y avait quelque chose qui ressemble à une radio. Une fois a l’intérieur le corporel «Zaskroniec» essaya également de démarrer le moteur du «tank» mais en vain.
          Il faut noter que pendant les inspections les Allemands tiraient du Palais Royal , en essayant de déranger les Polonais. Ceci est confirmé par de nombreux témoins. C’était logique- l'ennemi voulait détruire la barricade donc il voulait que Borgward reste en place.
          Ensuite le capitaine «Włodek» Włodzimierz Stetkiewicz, le commandant de la compagnie «Aniela» apparut. Le capitaine «Włodek» informa le superviseur- le capitaine «Gustaw» Ludwik Gawrych (le commandant du bataillon «Gustaw») d'obtenir le tank sur la barricade. Cet information arriva vers 12 heures au capitaine «Gustaw» qui était en train d'une réunion avec les officiers. Malheureusement, ce premier rapport ne fut conservé, nous ne savons pas des détails. Le capitaine Ludwik Gwarych dans ses mémoires plus tard il écrivit que l'affaire du «tank» lui semblait «très suspect» et donc il était oppose d'introduction du tank au-delà de la linge de défense polonais. On décida d'attendre jusqu'au soir où le pyrotechnicien «Wictor» (Witold Piasecki) établirait un diagnostic, simplement en termes d’explosifs et de pièges potentiels.
          En même temps le commandement du bataillon «Gustaw» décida pour des raisons de sécurité de ne rien faire et laisser le véhicule dans le même lieu et dans un état dans quel le pilot allemand l'abandonna. On présuma que si le véhicule est une sorte de Goliath contrôlé par le radio , les Allemand provoqueraient une explosion le soir. Par contre si rien se passerait jusqu’à ce moment , il semble que que le véhicule est inoffensif. Le capitaine «Gustaw» notifia soi-même son supérieur, le major «Róg» Stanisław Błaszczak au sujet du tank.
          A ce moment-là sur la barricade au Podwale quelques précautions furent utilisées à la demande du capitaine- le retrait de l’équipage de plusieurs dizaines de mètres de distance. Mais pendant quelques heures rien se passait avec le véhicule suspect, les Allemandes ne montaient aucune activité et les insurges estimèrent cette prudence presque inutile.
          Après avoir reçu le rapport, le major «Róg» constata que le groupement des insurgés réussirent à posséder du tank. A 14 heures il envoya le report au colonel «Wachnowski» Karol Ziemski le commandant du groupe «Północ»: «A 13h 45 un tank léger fut brûlé avec des bouteilles sur la barricade au Podwale. Le Piat fut envoyé aux deux Tigres dans les environs de la Place du Château.» [Piat - le nom de anti-tank lance-grenades fabriquée en Angleterre, jusqu'à un certain point équivalente à Panzerfaust allemand. Tigre - le nom pour un tank allemand.]
          A 15h30 le major «Róg» donna un autre rapport plus détaillé au colonel «Wachnowski»: «L’après-midi un tank fut arrêté dans le voisinage de la barricade au Podwale. Le pilot ait echappé. Le tank marche.»
          Ce que nous voyons du rapport c'est que le major «Róg» l’aperçut comme un grand ducces de ses subordonnes qui gagnèrent un petit tank qui en plus fonctionne. Il approuvait ou était l'auteur lui-même d'action du déplacement le véhicule derrière la barricade, dans la Vieille Ville, mais le soir.
          Revenons à la barricade au Podwale où jusqu’à 16heures rien d'important se passa. A ce moment-là quelques insurgés vinrent voir le lieutenant «Janek» Leaon Keca et le sous-lieutenant «Kostka», ils disaient qu'ils eurent une commande du supérieur (probablement le major «Róg») pour examiner «le tank», le mettre en marche et entrer dans la sphère de positions des insurges. Les soldats n'eurent pas un ordre écrit. Les officiers du «Gustaw» n'eurent pas d'objections. Les spécialistes commencèrent autre reconnaissance du véhicule. Qui furent ces insurgés ? Aujourd'hui il existe deux version : les soldats de la compagnie du bataillon «Gustaw»sont convaincus que c’étaient des insurgés de la division automobile «Młot». Alors que le capitaine «Ognisty» Lucjan Fayer (du groupement «Gozdawa») dans son livre «Les soldats de la Vieille Ville» affirme qu'ils furent entre autres: «Czambo » (ou «Cymbo» ou «Czymbo»- Zygmunt Salwa), Henryk Paczkowski et Szczawiński de la compagnie «Orlęta» du groupement «Gozdawa».
          L'inspection fut un succès. Les insurgés ne détectèrent rien de suspect, ils réussirent à démarrer le moteur et même effectuer quelques manœuvres. Pendant cette reconnaissance, les Allemands ne tiraient pas. Le commandant de la compagnie approuva la démolition partielle de la barricade pour que le véhicule pouvait être introduit à la partie polonaise.
          Gagnée tankette roulait la rue Podwale. Même alors, il y avait quelques personnes assis sur son armure , et les insurgés et des civils rassemblés en appréciant la proie. Le véhicule passa la rue Podwale jusqu’à la rue Kapitulna, ensuite la rue Piekarska, Zapiecek jusqu’au siège de Major «Rog» dans la vieille ville. Le commandant du groupement avec les officiers de son personnel est venu pour féliciter les insurgés gagné «le tank».
          Pendant ce temps, l'un des insurgés eut allé chercher dans le logement du major «Rog» le blanc-rouge drapeau sur un poteau et à partir de ce moment il marchait devant le tank. Ce passage était une grande fête dans cette partie de la vieille ville, une manifestation de la joie de la conquête et défilé de la victoire. Après la tankette passa la rue Nowomiejska, Freta jusqu'au bâtiment à Podwale 29, où vers 17h 45 la tankette s'arrêta à cause d'une barricade qui devait être démolie.Autour du véhicule il y avait plus de 300 personnes réunis , les insurgés du bataillon scout «Wigry» (qui fut résidé à 7 rue Długa ) et des civils. La joie de proie était grande. Immédiatement on se mi à faire un passage pour la tankette dans la barricade.
          Janusz Wałkuski, en ce moment-là un garçon de 10 ans habitant dans la rue Podwale 27,se souvient: «Ce que nous eûmes vu nous eut choqués! Sur une plate-forme de béton sous le mur défensif il y avait un tank avec du blanc-rouge drapeau ! (...) J'essayais de travers le cercle dense de personnes pour y assister de près, toucher, caresser son armure cool ... - Notre tank! (...) Nous étions principalement intéressés d'y entrer! Antek, qui était plus âgé et plus grand que moi, eut réussi à grimper au sommet - je n'ai malheureusement pas! Le moteur eut grogné, en jetant des nuages de gaz d'échappement de l'autre - le tank était sur le point de commencer et j’étais en aucune façon je pourrais être sur le crochet! Enfin, ma jambe était sur quelque chose, ma main saisit le bord de la carapace, monsieur Józio tenait la seconde, et j’étais là! Je roula sur le tank! Ma joie ne dura pas longtemps. En revenant de Podwale dans la rue Kilińskiego, mon pied glissa, accroché sur mes mains, et en dépit d'une lutte désespérée je tombai.»
          Dans la rue Kilinskiego le transporteur était bloqué cette fois par une petite barricade d'un mètre de haut, faite de pavés et de terre.




Le lieu de capturer du véhicule et l'itinéraire de Borgward IV (désigné par Piotr Wawrzkiewicz)


          À ce stade, le véhicule était littéralement collé par des personnes. Lors les scouts et les soldats étaient sur l'armure, une foule se rassemblèrent autour du véhicule. Quelqu'un fait signe enthousiastique avec le drapeau blanc-rouge, et de fenêtres à proximité du ministère de la Justice on entendait la musique joyeuse jouée de CDs. Dans le même temps, les insurgés de «Gustaw» et «Wigry» logés dans des bâtiments voisins, ils regardaient la démonstration par les fenêtres ou sur les balcons. Lors du côté de la Place du Chateau côté le cortège funèbre apparut en marchant derrière le cercueil.Le cortège s'arrêta à la sortie de la rue Kilińskiego sur Podwale bloqué par la foule réunie autour de la tankette.

La catastrophe à 18h05

          Lorsque la petite barricade était démontée partiellement, le pilote du «tank» décida d'essayer de surmonter l'obstacle. Quand le véhicule se trouvait sur la barricade une grande boîte en forme de trapèze tomba et glissa devant lui. Les personnes qui accompagnaient le véhicule, pensant que la boîte est une partie intégrante de la tankette, ils essayèrent de le soulever et remonter.
          Il semble que c'est le moment le plus crucial du tout l'événement et la tragédie qui se produit dans un instant. Probablement le pilot lança accidentellement la boîte d'explosifs. Dans la boîte une fusée chronométrique fut déclenchée en même temps, définie sur une période de temps théoriquement permettant de retrait du Borgward. On peut supposer que ce n’était que quelques minutes. La boîte avec des explosifs pesa 500kg donc il posa les graves difficultés à ceux qui essaient de le ramasser et de remettre sur l'armure. Des secondes s’écoulèrent. Il était 18h00 ou quelques minutes après, très probable que l'horloge montra 18h05.
          Le cadet «Orion» Ryszard Maciejewski de la compagnie d'assaut «Wigry» regardait le passage de la tankette du balcon de l'immeuble dans la rue Kilińskiego 1. Voyant la foule autour de tankette, il se tourna vers «Bartek» Janusz Łapiński et dit: «Imagine ce qui arriverait si un missile explosait ici, maintenant».
          Après ses mots il y avait une terrible explosion- un flash lumineux de feu, le choc terrible et un rafale énorme avec une force surprenante.




Le corps brûlé et détruit du Borgward B IV allemand qui éclata le 13 Août 1944 «Leonard Sempoloński, Août 1944».


          Dans un moment la scène de la rue changea. Des soldats et des civils les plus proches du tank disparurent. Il n'y avait plus jeunes garçons assises sur l'armure, l’insurgé avec le drapeau blanc-rouge, des mères avec des enfants et autres civils : la rue Podwale et Kilińskiego fut remplie d'une masse informe de corps, de restes humains, effiloches et hanchés.
          La force de l'explosion fut si grande que le corps de la tankette eut rejeté à une distance de plusieurs mètres à partir du site d'explosion. En autre, les étages supérieurs du ministère et quelques-unes de maisons sur le coté opposé de la rue furent détruits. En plus le feu éclata en stock des bouteilles avec l'essence dans la rue Kilińskiego 1.
          Ce terrible événement choqua ceux qui survécurent, ils n’étaient pas capables de dépêcher immédiatement pour aider les blessés. Pendant quelque temps il y avait un silence de mort. Ce n'est qu’après quelque secondes, peut-être une minute on put entendre les gémissement des blessés. Les souvenirs des survivants donnent une image fidèle de cet événement.
          Le scout-master «Andrzej» Witold Sawicki (éducateur de Scout Société) rappela: «je me souviens que quelques images de ce jour-là. Une jambe nue, un vestige de l’être humain, ce qui pourrait être un poumon ou un foie. Soudain j'eus un mouvais pressentiment. Il y avait des bérets noir sur le trottoir. Un, deux, cinq-je comptais. C’étaient les bérets des garçons du plutonium connecteurs. Leurs propriétaires disparurent. Littéralement. Sans avoir laissé aucune trace. Je recueillais ces vestiges pathétique de nos enfants. Je ne sentais rien.»
          Le lieutenant «Kostka» Wojciech Pszczółkowski: « La rue entière dans la poussière, ici et là les débuts d'un incendie, des vestiges d’êtres humains par terre sur toute la longueur de la rue Podwale à la rue Długa. L'explosion fut si grande que les gens furent jetés de balcons sur le trottoir ce qui peut expliquer une perte énormément.»
          «Janka» («Porzędzka») Janina Jasiak-Gruszczyńska rappelle: «L'air était complétement gris- il y avait cette terrible odeur de sang brulé. Au printemps l’année prochain, il y avait encore l'odeur horrible. Des cerveaux, des morceaux de viande étaient collés sur des murs. Puis les garçons accoururent avec des pelles, ils creusèrent des fosses. Tous fut jetés là-bas.»




Recherche les mins et sauvetage des gens qui étaient sous les ruines d'un bâtiment dans la rue 3 Kilińskiego. (Wiesław Chrzanowski, le 13 Août 1944)


          Lorsque l’opération de secours commença, d'abord on prit soin des blessés. Au début les blessés étaient placés à l’hôpital du bataillon «Gustaw», situé dans un bâtiment dans la rue Kilińskiego1/3 (déplacé le 12 Août). L’hôpital était dirigé par le médecin «Morwa» Tadeusz Pogórski. Bientôt l’hôpital ne pouvait pas accepter plus de blessés qui furent envoyés à un hôpital rue Długa 7 et au Podwale. Le médecin «Morwa» en examinant des blessures il trouvait dans des corps pas juste des morceaux de «tank», mais des boutons, des boucles de ceintures, des pièces ou même des cheveux et des os d'autres victimes de l'explosion.
          Ensuite, on éteignit le feu à la porte au Kilińskiego 3 et vers 20 heures, même la barricade fut améliorée où l'explosion du "tank" se produisit. Au début la rue Kilińskiego était bloquée par les gardiens du bataillon "Wigry". Les civils désespérés n’étaient pas permis d'entrer la rue Kilińskiego, afin d’éviter une confusion.
          À propos d'explosion du Borgward, la Direction du Gouvernement régional donna un décret ordonnant l'OPL et les populations des maisons voisines à soigneusement recherche autour du lieu d'explosion tous des places,des ruines, des cours, des toits etc., afin de supprimer tous les corps pour prévenir une épidémie. L'explosion du véhicule allemand et les pertes parmi les soldats révélèrent l'insubordination les insurgés à Vieille Ville qui étaient complétement séparés de leurs unités d'appartenance.
          Ce problème apparut dans l'ordre du colonel «Wachnowski» où à côté de «après avoir détruit ou capturé chaque tank il faut l'examiner soigneusement avant de le déclencher par un spécialiste d'armure» il y avait l'ordre pour les commandants : les insurgés sans armes et qui ne participaient pas directement au combats et restaient inactif dans le points de collections doivent être adressés d'une manière ordonnée aux divers travaux en arrière.




Les maisons détruites à Podwale (n 32, 34 et 36),le photo pris de la rue Kilinskiego après l'explosion du transporteur allemand d'explosifs le 13 Août 1944.
Sur le côté gauche les insurgés de la compagnie «Anna» du bataillon «Gustaw» sur le chemin de positions défensives dans la rue Ślepa. (Wieslaw Chrzanowski, Août 1944)


          L'estimation de la perte à cause de l'explosion du Borgward était difficile, aujourd'hui c'est aussi une tâche pas facile. Le nombre de personnes tuées ou mortes à cause des blessures allant de 50 à 500 dans les études publiées. Robert Bielecki dans son livre sur le bataillon «Gustaw» indique que la nombre de morts dépassa les 300, et peut-être même les 350. Dans le même temps il donne les informations plus détailles, on connait les noms ou les pseudonymes de 105 soldats de l'Insurrection (67 tuees, 12 morts de blessures du bataillon «Gustaw»; 25 soldats du groupement «Gozdawa», 15 insurgés de «Wigry» et une personne de l'escadron 1806). Les calculs de R. Bielecki sont acceptés par Juliusz Kulesza qui estime le nombre de près de 300 personnes.
          Piotr Stachiewicz dans sa monographie «La Vieille Ville 1944» donne les nombres suivantes concernées de la perte des insurgés: du groupement «Róg» environ 100 soldats, du groupement «Kuba» 16, du groupement «Paweł» 32, d'autres unités 36 personnes. Jan Tarczyński dans le livre sur les véhicules d’insurgés indique qu'environ 200 furent tués et au moins autant furent blessés.
          Dans le premier volume de la Grande Encyclopédie illustrée de l'Insurrection de Varsovie publiée en 2005, sous le mot-clé «tank-piège», les auteurs calculèrent la perte globale d'un moins 200 tués et autant de blessés.
          Il est impossible de déterminer le nombre de victimes de la population civile, en ces jours il n'y avait aucun registre, et une victoire sensationnelle certainement attira des foules de curieux. En résumé, sans commettre d'erreur un plus grand , la perte totale des insurgés et des civils qui furent tues ou mort de blessures on compte sur environ 300-350 personnes et 400-500 les blessés.

Qu'est-ce c’était exactement?

          Dans les nombreux mémoires, le véhicule qui explosa dans la rue Kilińskiego, on l'appele tankette ou aussi Mark-1, c'est-à-dire un véhicule blindé léger (jusqu’à 5 tonnes). Aujourd'hui nous savons qu'il était un transporteur lourd de fret (Schewerer Ladungstrager Borgward) Borgward B IV-véhicule blindé surtout utilisé pour transporter des explosifs. Borgward IV fut accepté dans l’armé allemande en 1943 comme le SdKfz 301 ( le véhicule spécial 301), il fut fabriqué dans le Borgward Société à Brême. Initialement ils fabriquèrent une version de A, ensuite une version modifiée B.
          Les Allemands utilisaient la dernière version de C pendant l'Insurrection de Varsovie. Le bataillon blindé 302 (Panzer Abteilung 302 Flk) fut équipé avec ce type de véhicule, qui fut apportee le 9 ou 10 août à Varsovie. Le 1 août 1944, le bataillon avait 24 pistes StuG40 Ausf.G, 10 transporteurs blindés SdKfz et 108 transporteurs de fret Borgward B IV Ausf C. Major Reinel était le commandant du bataillon, les compagnies (1, 2 et 3) furent commandées par lieutenant Dettman, sous-lieutenant Weichard et lieutenant Faßbeck.
          Au début d'août l’état du bataillon fut complété par six canons d'assaut et deux voitures de commandement PzBfWg IV mit 7,5cm. Même en Pologne la quatrième compagnie commandée par le lieutenant Bachmann rejoignit le département. A Varsovie, le bataillon 302 fut impliqué dans le sens opérationnel par la compagnie Stumpanzer Kompanie zum besonderer Vervendung 218 où il y avait les véhicules Sturmpanzer IV SdKfz 166 Brummbär.
          Comme un exemple nous pouvons dire que le Bataillon 302 selon d’état du 15 août 1944, avait équipement: le commandement de la compagnie - deux canons d'assaut StuG 40 Ausf G, le commandant du peloton: StuG 40 et un transporter blindée SdKfz 251; le premier peloton: 3 canons d'assaut StuG 40 et 12 transporteurs de fret Borgward B IV. Le deuxième peloton était organisé de la même manière que le premier. En outre, la compagne avait comme une reserve: 12 véhicules Borgward B IV.
          Probablement la première utilisation de transporteurs de fret eut lieu dans la zone des rues Krochmalna et Chłodna le 11 août 1944 à Varsovie. Borgward B IV pouvait transporter 500 kilogrammes d'explosifs placés dans un récipient monté sur un blindage frontal. Guidé par le conducteur ou un contrôler à distance , il s'approche d'obstacle. Après avoir relâchée les crochets des explosifs glissaient du véhicule. A ce point, une fusée chronométrique se mit à marcher. Un transporteur se retira à une distance de sécurité et l'explosion d'une mine détruite la cible.
          Allemagne utilisa ce type de véhicule plusieurs fois pendant l'Insurrection e.x. le 26 août pour faire un trou dans la clôture métallique qui était autour de PWPW. Les détails techniques de ce véhicule ( une version de C): le poids (sans charge) 4,58 tonnes; le poids des charges explosifs 0,5 tonne; l’épaisseur de l'armure- jusqu’à 20 mm; les dimension du véhicule: longer - 4,1 m; largeur-1,83m; hauteur-1,25m.




Le transporter de fret (Schewerer Ladungstrager Borgward) Borgward B IV au Musée des Armes à Munster- Deutches Panzermuseum (l'auteur: Huhu, le 29 aot 2008).


          Dans ces moments-là, le 13 août 1944, immédiatement après l'explosion, il y avait une croyance répondue que les Allemands intentionnellement laissèrent le véhicule plein d'explosifs. On pensait que les Allemands attendirent pour faire exploser le tank, jusqu’à ce qu'il soit dans le côté polonais.Sinon, la fusée chronométrique était fixée pour plusieurs heures et elle fut mise à marcher pendant abandonnement. Ce devait être un «cheval de Troie» donné pour les Polonais. Ainsi, on adopta le terme «tank-piège» qui peut-être injustement fonctionne jusqu’à aujourd'hui.
          Il est connu la brutalité les Allemands envers les Polonais et pendant l"insurrection de Varsovie, les massacres allemands des civils polonais et des insurgés devint le génocide barbare.
          Cependant, après avoir analysé les événements de ce dimanche le 13 août 1944, dans ce cas particulier il faut abandonner la détermination d'un «tank-piège». Les Allemands voulaient plutôt détruire la barricade fermant l'entrée de la rue Podwale, donc le centre de positions d’insurgés. Pour cette raison le véhicule inconnue Borgward transporter de fret fut abandonné.
          Peut-être en raison de certains défauts, le pilot ne laissa pas la boîte d'explosifs et ne repartit pas. L'obstruction à deux premiers diagnostics de la tankette confirme que l'ennemi voulait que le véhicule ait restee à la barricade. Probablement le radio de tir de charge ne fonctionna pas- pour les Allemands il était également la première (ou l'un des premiers) utilisation de telles armes contre des Insurgés, et peut-être le manipuler créa quelques difficultés d'ordre général.
          La grande erreur des Polonais était la reconnaissance du véhicule professionnel. En fin, il était l'arme inconnue que les Polonais virent pour la première fois. De même, des ordres contradictoires ( la prudence et l'attente- le capitaine «Gustaw», le lancement et le mis en place- probablement le major «Róg») introduisirent un certain chaos et la confusion dans les rangs.
          On peut supposer que la joie, l'excitation, l’enthousiasme dans ces circonstances, dépassèrent la raison. Cela doit expliquer l'introduction irréfléchi d'un véhicule inconnu et mal exploré en profondeur des positions des insurgés polonais. Le défilé joyeux où les insurgés, les jeunes scouts, ainsi que les civils avec les enfants pouvaient s'approcher du véhicule ou même s’asseoir sur l'armure.
          Déconnexion de la boîte avec des explosifs lança une minuterie détonateur réglé pour quelques minutes (les relations ne sont pas compatibles, le temps de tomber la boîte jusqu’à l'explosion fut décrit comme plusieurs secondes à plusieurs minutes.
          Analysant cet événement- nous recevons des demandes appuyées d'abandonner la thèse du «tank-piège». Probablement c’était l'accident causé par les décisions néfastes. Malheureusement, cet incident couta les nombreuses victimes parmi les soldats d'Insurrection et les civils...


Szymon Nowak

traduction : Agnieszka Balcerak


          La bibliographie:

          1. Bielecki Robert "Batalion harcerski Wigry", Warszawa 1991;
          2. Bielecki Robert "Długa 7 w Powstaniu Warszawskim", Warszawa 2010;
          3. Bielecki Robert "Gustaw Harna¶ dwa powstańcze bataliony", Warszawa 1989;
          4. Borkiewicz Adam "Powstanie Warszawskie. 1944. Zarys działań natury wojskowej", Warszawa 1964;
          5. Fajer Lucjan "Żołnierze Starówki. Dziennik bojowy kpt Ognistego", Warszawa 1957;
          6. Gruszczyńska - Jasiak Janina z d. Gruszczyńska ("Janka", "Porzędzka") "Wybuch czołgu - pułapki i szpital na Długiej 7. Fragmenty wywiadu", opublikowane na stronie internetowej http://www.dluga7.pl/uzupelnienia.html;
          7. Kulesza Juliusz "Powstańcza Starówka", Warszawa 2007;
          8. Ledwoch Janusz "Warszawa 1944", Warszawa 2002;
          9. Piasecki Witold ("Wiktor") "13 sierpnia wybuchł czołg - pułapka", "Życie" 13 sierpnia 1993 r.;
          10. Stachiewicz Piotr "Starówka 1944", Warszawa 1983;
          11. Tarczyński Jan "Pojazdy Armii Krajowej w Powstaniu Warszawskim", Warszawa 1994;
          12. Wałkuski Janusz "Moja wojna 1939-1945", Szczecinek 2005;
          13. Wałkuski Janusz "Zobaczyć ¶mierć", "Życie" 12 sierpnia 1993 r.;
          14. Wielka Ilustrowana Encyklopedia Powstania Warszawskiego, tom 1, Warszawa 2005;
          15. Zatwarnicki Tomasz "Whatfor", strona internetowa http://www.powstanie-warszawskie-1944.pl/.


          Notez! Tout le texte peut être trouvé dans un numéro spécial 4(16)/2010 le magazine"Militaria XX w."



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